x Seule (PV Tsiguane]

La poésie minstrel est unique au monde.
Car peu de loups en comprenne réellement le sens.

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Le soleil s’était niché haut dans le ciel, réchauffant la terre de ses doux rayons, qui tapait fort en cette journée. La jeune apprentie avait eu l’autorisation de passer sa journée tranquillement, libre. L’ombre d’un sourire s’était dessiner sur son visage. Libre … elle aimait sentir l’herbe fraîche sous ses coussinets, sentir ses muscles se tirait, demandant grâce, lors de ses balades longues de plusieurs heures. Elle aimait sentir le vent qui lui caresser le visage, lui murmurant des choses qu’elle était une des rare à entendre, aimait se sentir libre … la jeune loupiote s’arrêta un court instant, lâchant un soupir de bien être. Observant les alentours d’un simple coup d’œil, elle reprit sa route sans un mot. Elle se décida à grimper sur le haut d’une colline, et elle y parvint rapidement. Elle s’assit au sommet, et observa l’horizon, Libre. Je sais, je me répète mais ce point est important. Drathir est une apprentie, mais elle est libre de partir quand bon lui semble, même son maître ne pouvait la retenir en ses lieux. Elle seule décidé de son destin, cela se voyait mais il fallait que je le précise encore et encore…

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Une bourrasque de vent la ramena à la réalité, sans un regard en arrière elle dévala la colline à pas lent, la démarche assurée. Toujours aller de l’avant … sans se retourner. Elle sentait ses muscles qui criait grâce, mais son esprit les domina et elle poursuivit sa route, aucune trace de fatigue ou de souffrance sur le visage. Elle sentait son épais pelage noir qui dansait, guidé par une brise entraînante. Et elle sentait aussi son cœur qui palpitait, plein de vie. Jeunesse … elle poursuivit sa route en silence quand un bruit attira son attention. Se retournant elle vit alors une louve blanche, un peu plus loin, elle semblait en pleine partie de chasse. Ne voulant la déranger Drathir resta immobile, s'assis dans l'herbe fraîche et observa, muette comme une tombe. Apparament la chasseuse était doué, sa proie ne résista pas. Amusé mais également afamé, la loupiote noire se dirigea vers l'inconnue blanche, un mince sourire aux lèvres. S'arrêtant près d'elle, l'apprentie s'assis alors et enroula sa fine queue autour de ses membres puissants.

- Jolie prise, tu chasses bien !

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D'où venez ce tutoiment si soudain ? Du simple fait que l'inconnue qui lui faisait face semblait jeune, elle n'était donc son ainée que de quelques années. pas assez pour que la loupiote se mette à la vouvoyez.

>> Merci, sa ne doit pas être ton cas s'en t'offenser et je suppose que tu a faim.

>> Je t'invite si tu m'informe de ton nom jeune louve.

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Un mince sourire amusé se dessina sur le visage de la loupiote noire. Cette louve blanche ne manquait pas de mordant, mais cela n’impressionna nullement la jeune apprentie. Cela suffit juste à l’amuser. Son sourire s’étira lentement quand l’inconnue face à elle sembla se calmer, plus amicale. C’était déjà ça. Drathir n’hésita pas, donner son nom pour obtenir un peu de nourriture n’était pas cher payé. Inclinant sa fine tête pour appuyer ses paroles elle lui offrit son nom.

- Moi c’est Drathir …

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S’approchant tranquillement elle s’allongea non loin de la louve immaculée et saisit un morceau de l’animal, arrachant un morceau de chair elle entama alors son repas. Délicieux ! Elle n’avait jamais goûter cet animal. Elle chassais toute seule, et à 7 mois on ne peut pas s’attaquer à des animaux trop féroce ou trop gros. Elle se contentait donc souvent de la chair des lièvres et des rongeurs. Elle se rappelait qu’une fois elle et son mentor était partit à la chasse, il y a plusieurs semaines, et qu’elle avait put goûter à son premier cerf. Elle en gardait un agréable souvenir. La loupiote noire plongea de nouveau ses crocs dans son morceau, mâcha et avala avant de demander, une lueur malicieuse et ironique dans les yeux.

- Et quel est votre nom ?

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Insistant sur le mot « votre », elle esquissa un sourire amusé. C’était un jeu, un simple jeu qu’elle appréciait beaucoup. Cette louve blanche lui plaisait bien. D’un coté tout ceux qui savait manier les mots, pour être ironique ou au contraire rassurant, lui plaisait. Après tout elle était apprentie ménestrel, ce n’était pas rien quand même ! Drathir finit alors son morceau de viande, se léchant les babines, se délectant une dernière fois du goût de l’animal. S’étirant avec paresse, baillant, elle s’allongea et se tourna vers la chasseuse, l’observant sans un mot. Toujours cette lueur faussement insolente dans le regard. Mais ce n’était qu’un jeu, car en fait la loupiote noire lui était reconnaissante d’avoir partagé son repas avec elle. Car elle n’aurait jamais eu la force de chasser elle même, à force de courir ses muscles étaient endoloris, tendu, criant grâce. Elle les étira un à un, grimaçant parfois. Mais ça faisait du bien …

» Tsiguane