ADMIN' Vaïstos - Mâle

| Nom | Vaïstos
| Âge | 8 printemps
| Sexe | Mâle
| Origines | Je viens de partout et de nulle part à la fois. L'omniprésence, voilà ce qui m'a caractérisé toute ma vie. Je n'ai ni logis ni attache, encore moins de louve m'attendant à une chaude tanière...Je suis et je serai un éternel voyageur, saltimbanque sans troupe ou bohème à la voix rauque...
| Liens de parenté ? | Il n'a aucun lien, sauf celui de mentor, avec un autre loup de V'sT.
| Race | Loup gris - Canis lupus

--------------------

| Son mental... | Dramatique. Mélancolique. Nostalgique. Loin des sentiments bucoliques. Le monde ne le satisfait pas dans sa splendeur, le monde ne l'attire pas. Il n'est que le théâtre de sa vie où il joue l'amour, où il joue la haine et où il devient ce que les lignes d'un script invisible veulent faire de son corps mélancolique. On ne peut pas vraiment dire qu'il sagit de sagesse lorsque l'on l'entend parler, proférer, maugréer, chanter ou murmurer. Est-ce un mystère qui vaut la peine de s'y jeter tête première ? Ou simplement une ruse bien menée pour user de vous comme il se doit avant de, peut être bien, sûrement, vous laisser de côté pour votre médiocre prestance sur la scène de la vie ? La scène de la vie, elle commence comme elle finit, à quoi bon s'y accrocher si la salle est vide ? C'est ce qu'il se dit. Oh, bien que solitaire, un spectacle est bien moindre sans ceux qui le regarde. Ouvrez grand vos yeux...non, pas ces yeux-ci...Ceux qui vous ferront voir le monde comme il l'est pour un poète déchu, un acteur oublié, un enchanteur sans guère plus d'influence. Le monde est toujours beau, empreint de douceur et de sagesse alors que le grand loup semble vouloir se défaire d'une idée aussi parfaite. Confus ? Peut être bien. Car il est dur de cerner ce qui n'existe plus, ce qui n'a jamais existé. Cet être qu'il se prétend être n'est nul autre qu'un petit soi-même cloîtré entre les murs d'un coeur de granit...Si petit, il se meure, ce petit poète aguérri, derrière un regard silencieux et une bouche muette...Contradictoire. Vociférant. Vengeur et pourtant si doux. Il change du tout au tout entre les lignes du destin, chose en laquelle il ne croit rien. La vie n'est pas écrite mais elle se joue comme le plus beau théâtre. Il y aura cet amour perdu et cette fin trop rapide mais toujours il y aura ces actes qui formeront la nécéssité de quiqonque. Il a mûrit, notre mentor, et cela aura prit un temps fou mais nécéssaire. Maintenant sénile, ou presque, il continue pourtant son oeuvre...

| Son physique... | Vaïstos dégage par sa seule prestance un quelque chose qui l'arme de malice, de danger et qui pourtant convoque dans le coeur des indécis un petit débat entre la mystère qui pousse à aller vers lui ou ce retrait devant ce regard vif. L'oeil acerbe et la mine sévère, il ressemble du tout au tout aux vieux loup sans aucune notion de la bienséance mais voilà qui est faux. Il est noble dans sa démarche, autant qu'il se peut l'être car sa patte avant droite est durement touché par sa vieillesse. Oh, il ne s'en plaint pas ou presque plus car il a appris à mettre dans ce défaut de vieillesse un semblant de respect. On voit alors une silhouette claudiquante approcher, et pourtant, cette dite-silhouette possède une carrure de guerrier, l'épaule large et mouvante, la grâce d'un loup de la truffe à la queue. Le noir de son pelage autrefois aussi profond que le jai a fait place à un gris souris foncé et mât mais même avec toute l'attention d'un oeil de louve, on n'y aperçoit nulle trace de poil blanc. Dans son oeil brille encore la jeunesse du conteur, iradiant son iris d'un vert vif qui vous transperce avec passion...Toute émotion n'est nullement cachée car ce serait de se mentir à soit-même...

| Son passé... | Né sous une étoile qui n'a jamais existé, destiné à devenir ce que les vocifération des un et les murmures des autres tentent de troubler...Je n'ai jamais eu peur de dire ce que je suis et tourner ma langue dans ma gueule, réviser ce que je pourrais lancer ainsi que vivre pour le regard de ceux qui me méprise n'est pas dans mes cordes. Vaïstos est né un soir comme un autre où une douce brise semblait flotter sur le sol humide, où la lune regardait attentivement la louve qui venait de mettre bas sous un chêne protecteur. La niche qui aurait dû acceuillir les louveteaux avait été monopolisée par une meute adverse et l'amant de la tendre mère avait perdu la vie dans un combat peu loyal. Je ne suis pas ce que l'on appel...fidèle aux normes...je suis ce que je suis et cela vient de loin. Il grandit alors dans la banalité la plus grande, élevé, dans tous les sens du termes, par une mère solitaire et affaiblit par les malchance de la vie. Ses fils, jumeaux de naissance, étaient bavards, enguaillardis par une vie toute nouvelle qui commençait de manière doucereuse entre les arbres, promenades qui ne semblaient pas finir et rivières acceuillantes. Quel rapport ? Vous vous demanderez bien ce qui fit tourner Vaïstos comme il est maintenant. Dramatique. Mélancolique. Nostalgique. Oh, rien de bien spécial, mis à part l'abandon dont il souffra, lui et son frère, un hiver où leur mère ne se réveilla pas, ensevelie d'un mince linceul de poudreuse étincellante. Elle ressemblait à une princesse. Son visage, bien que creusé par la vieillesse et la fatigue, étincellait d'une harmonie réconfortante. Malgré cela...J'étais seul. Nous avons vieillit de manière précoce, passant le monde comme un chemin sans embuches car rien ne pouvait brimer notre envie de vivre. Mon frère, nous étions si heureux. Puis vint ce jour fatidique où disparut son frère. Oh, il n'avait pas complètement disparut mais cela c'était passer si vite. Une louve, jolie comme un bouton de rose, fraîche comme la rosée, jeune comme une biche folâtre venait de faire son apparition. D'un oeil effilé, elle captura le coeur du frère de Vaïstos et, méprisante envers le bougre noir, entraîna le compagnon de vie de notre sujet dans une semaine qui ne manqua pas de querelles. Elle voulait qu'il vienne. Je ne voulais pas. Puis, ce soir vint où il fit ses adieux à son frère qui, muet de nature, ne répondit que d'un oeil haineux. Pourquoi devait-il partir avec cette louve, cette louve qui se lassait déjà de lui ? Oh, de toute façon, Vaïstos allait se départir de ce boulet...c'est ce que je m'évertuais à croire...Oh, mon frère, sale traître, comme tu me manque... Les jours passèrent, bucoliques alentours, sombres à l'intérieur, errant comme une âme perdue entre les arbres qu'il ne connaissait plus. Aurevoir, terre natale, il l'avait foulé assez souvent et maintenant elle n'était que porteuse de mauvais souvenirs familliaux où mort et disparition étaient au menu. Solitude. Exaspération. Colère. Haine froide. Hum...bien que ce soit triste, je ne m'avoue pas encore assez sentimental pour une pièce à l'eau de rose du loup qui, ne sachant quoi dire à une jolie demoiselle, relate son passé, le nez dans le cou de la donzelle, pour mieux passé la nuit à ses côtés. Rien ne changea. Tout resta comme avant. C'est ce qu'il se disait. Et pourtant, le soir il maugréait contre l'absence du jumeau maudit qui lui manquait tant. Cela faisait longtemps qu'il arpentait les environs et toujours cette odeur de loups le répugnait. Il abondait, en ce lieu discutable en beauté véritable, des bêtes de poils et de crocs qu'il n'avait pas vu depuis beaucoup trop longtemps bien qu'il soit issu des mêmes gênes, du même sang...aussi lointain soit ce lien. Vaïstos entra par des portes qu'il s'étaient imaginées vérouillées, comme un bandit au sourire voulant tout dire. Son entrée faite sur scène, il se dépêcha sous le premier arbre pour y dormir, la tête sur les pattes. Demain est un autre jour. Mais, éternel voyageur, il ne pouvait rester en place car en ces lieux bien que magnifiques règnait une discorde soutenue. Une meute, les Sheyennes, étaient dirigés par une débutante pourtant prometteuse. Le vieux Northem, éternel sheyenne dans l'âme s'était même épris de respect pour lui et Esperina s'était confié au vieillard qu'il devenait. C'est ainsi. Je vieillissais au rythme des années et les quelques rencontres que je fit en Alaska ne semblait pas me rajeunir. Oh, il y avait bien cette petit louve, nouvelle mère désormais, mais rien ne me rajeunissais le coeur. Alors il disparut une troisième fois de ces terres d'acceuil, venant ici, plus au sud, pour y établir la première troupe de ménestrels faient de crocs et de poils. Des loups chantent maintenant la naissance de cette troupe et celle des meutes qui se succédèrent sans jamais rien changé à ce que les Minstrels étaient. Puis vint le jour où ces Blakbirds, ces démons, s'en prirent aux 4 souverains de Sethtalë; d'où vient la légende des 4 souverains et de l'usurpateur. Ils faillirent exterminer les Minstrels mais ceux-ci, beaucoup trop dispersés et connaisseurs du territoire inhospitalié parvinrent à survivre aux attaques que les autres meutes couvraient pour leur propre honneur. L'usurpateur dicéminé par les maladies, il n'y eu plus rien sur ces terres et Vaïstos, en bon mentor, ordonna à sa troupe de traverses les frontières pour faire vivre aux meutes externes les évènements de ces dernières années par un chant que tous hurlait à merveille. Maintenant je suis seul, seul sur ces terres qui en ont vu tant. Il y a bien quelques vagabonds, comme moi, traînants et se délectants des maigres gibiers mais aucune meute de vient se créer...à nouveau. La peur domine et plus aucun loup ne tente de la renverser...

--------------------

FORMULAIRE

Informations et examen *