» Derrière le frimas vit un zeste de légende... [ Libre. ]

Je t'attend. Tu vois, je suis toujours là, à te regarder te lever, à voir tes premiers ébats et m'y émouvoir chaque fois. Il me semble qu'avec les années, tu n'ais pas changé mais chaque jours m'offre une nouvelle couleur et une nouvelle raison de vivre dans ta lumière...

Oh, peut être.

(( J'adore ta facon d'écrire ♥ J'peux répondre ou tu attendais Drathir ? ))

| Gracias ! C'est un sujet libre, tout le monde peut venir. hahaha

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Désolé ! Je ne suis pas aussi maladroite d’habitude !

Qui etes vous ? .

Le soleil ne faiblissait pas en splendeur, étirant ses bras de lumière de plus en plus haut dans un ciel éphémère. Bientôt, la couleur de l'aube laisserait la place à un ciel azuré, strillé des innombrables nuages qui, pour l'instant, ne constituaient que des taches disgracieuses sur le plus beau tableau. Certes, Vaïstos voyait depuis des lustres le même panorama mais jamais il ne s'en lassait c'est pourquoi il maudissait sa vue faiblissante de le priver de telles scènes...il aurait préférer ne jamais rien voir pour entrepercevoir les couleurs selon l'émotion qui lui serrait la gorge. Le rouge d'une feuille en automne faisait naître l'anticipation de l'hiver mais aussi un charme fébril, comme si la fragilité pouvait faire tourner les tête. Le violet du ciel sur l'horizon alors qu'il embrassait la mer pour une nouvelle nuit. Chaque chose n'avait point besoin d'être vue pour être sentie sur l'épiderme comme une caresse d'émotion.

Mais cela est quelque chose que bien peut peuvent savoir car trop souvent on se limite à la vue pour voir...

Alors que sa démarche syncopée commença son voyage vers les Terres du Milieu, il n'eut même pas fait un pas qu'une délicate créature le repoussa. Comme c'est bizzare, comme c'est étrange... Alors qu'il se redressait sur son séant, encore pantois de cette "attaque", ressemblant davantange à un accident fortuit, il observa d'un oeil acerbe la louve blanche se tenant devant lui.

Étrangement, d'une manière que je ne puis encore expliquer, elle extirpa de moi cette hargne par sa seule présence. Cette inconnue aveuglée sous plusieures facettes semblait si fébrile, si perdue que je ne pouvais pas lui envouloir pour quelque chose que tant de louveteaux ont fait dans l'intention de jouer et que tant de loups ont fait, également, pour me déchirer la gorge...

Son nez d'une belle finesse vint frôler sa joue est c'est par un frisson subtil qu'il lui répondit. Il resta muet alors qu'elle avait tenté d'expliquer sa bévue avc une ceraine nervosité mais elle lui demanda qui il était, chose que beaucoup avait fait dernièrement car il ne subsistait plus aucune vieille connaissance sur Sethtalë. Cela suffit à serrer la gorge du vieux loup alors qu'il pensa aux louveteaux qu'il avait formé, aux louves desquelles il s'était entiché et ses amis à jamais décimés.

Sa voix fut comme un écho, presque le même que la répercutante répétition que l'on hurle dans les grottes. Les notes essentiellements graves de sa voix créait une sorte de musique, une musique que sa seule façon se rouler ses lettre pouvait faire. Il avait dans la bouche une véritable symphonie, chose dont il se servait dans un temps béni où des meutes avaient encore le temps de l'écouter...

«Ô, jeune étrangère, je doute que mon nom vous dise quelque chose mais les vents sont porteurs de tous les mots et en cela je crois pour vous dire ceci...je suis Vaïstos, dernier ménestrel maître de Sethtalë et tout simplement vieux loup aux printemps lointains...»

Un léger soupir outrepassa la frontière de ses lèvres entreouvertes puis il tourna ses yeux d'un vert incandescent vers la demoiselle.

«Et vous, je ne vous ai jamais vu par ici auparavant... Il n'est pas difficile d'être nouveau quand les anciens ne sont plus mais laissez-moi vous demander, avec tout mon respect, quel nom dois-je poser sur un si beau visage ?»

N'ayant jamais été du genre charmeur, ces mots étaient ce qu'il était, un être fait de respect et de cordialité. Il avait toujours éprouvé de l'amour pour les belles choses et se complaisait à croire que toute beauté était faite pour agrémenter le monde qui en avait grandement besoin. La finesse de cette louve le laissait interdit...elle ressentirait dans toute son âme les fils que tiraient Vaïstos avec l'expérience de l'âge; aucun ne cherchait à déployer sa passion mais toute la préoccupation du vieux loup servait à ouvrir la fleur de confiance de l'inconnue sans qu'il n'y ait aucune ressentiment par la suite...

Vous devez me prendre pour une folle ! .

Je suis Amaya

La différence fait fuir , tu l’apprendras bien vite

| Je te répondrai plus tard, pour l'instant je n'ai pas même une minute à moi...à ce soir ! |

(( Pas de probleme , j'suis pas préssée ♥ ))

| Désolé de ne pas faire plus et mieux mais je suis un peu fatiguée là...=/ |

Vaïstos en maître de lui-même observait l'étrange scène devant lui. La demoiselle encore vierge de nom semblait bien plus secouée qu'elle n'y paressait. Il se laissait aller à la contemplation d'une chose, d'un phénomène, qu'il ne pouvait contrôler. Ses iris se posaient sans ménagement sur la louve nacrée qui, en quelques secondes, sembla réfléchir à la totalité de son existence et du pourquoi de sa présence en ce lieu.

Celà lui rappellait les fois où il avait tant voyagé. Certes, il avait vu beaucoup d'endroits où il avait été bien reçu mais d'autres formaient dans son coeur, ou du moins dans sa mémoire, un enchevêtrement de mauvaises impressions.

Son frère avait déserté sa vie au bras d'une louve aux paroles pourtant acerbes. Mais ce qui avait sonné acide et ingras aux oreilles du loup noir n'avaient pas été la même chose dans le creux du coeur à vif de son frère jumeau, il avait même trouvé dans l'effronterie de sa dame de coeur quelque chose de curieusement insistant. Vaïstos se remémorait avec douleur la nuit où son frère le laissa dans l'humus, la truffe quelques secondes posée sur sa joue en signe d'adieu. Il n'avait rien fait d'autre que cela. Simple adieu à un frère qui l'avait toujours suivit, à un frère qui, par sa ressemblance de corps et d'esprit, avait été tout...et maintenant il n'était plus rien qu'un souvenir.

Les souvenirs sont faits pour cela, pour que l'on puisse se rappeller ces instants que l'on voudrait oublier. Il faudrait attendre des années pour permettre à notre esprit un semblant de sénilité et perdre, littéralement, ce poids qui nous comble les épaules de hargne et envenime notre langue lorsque nous parlons de ceux qui ne sont plus là pour nous entendre...

C'est ainsi. Il regardait avec la curieusité même d'un loup sur lequel on s'était jeté sas explication...ce qui avait un certain sens dans notre situation actuelle.

Il répondit à son interrogation d'un soufflement qui ressemblait à un rire bien contenu. Son visage, si elle aurait pus le voir, était illuminé de ce même amusement qui étirait ses vieux traits alors qu'il voyait Drathir s'évertuer à Dieu sait quelle tâche pour le mérite et l'honneur. Une délicate attention de la part de ces louves sans qu'elles ne le sachent jamais; elles aposaient sur le coeur d'un vieillard un bonheur qui n'avait pas de nom et encore moins de mesure et en cela il plaçait une importance secrète. La louve se'était roulé sur le sol et c'est avec envie que le vieux loup la regarda; comme il aurait aimé pouvoir en faire autant dans la même dignitié que cette louve sembla oublier. Il n'y avait pas de folie dans son geste mais quelque chose qui s'en rapprochait...et cela était le plus beau bonheur.

La louve blanche sembla soudainement soucieuse ou du moins pensive et le ménestrel se surpris à vouloir savoir ce dont à quoi elle pouvait bien réfléchir pour qu'elle ferme la bouche, si résolument, et laisse son regard où ne brillait plus rien sur une infinité qui devait être bien sombre.

«Soit, enchanté, Amaya. Je ne suis peut être pas le premier que vous rencontrez mais laissez-moi vous souhaiter la bienvenue parmis nous. Oh, certes, nous sommes bien peu nombreux mais j'ose croire que Sethtalë retrouvera ses souverains et que la paix remplacera la peur...»

Bien qu'elle ne lui ai jamais demandé son avis sur l'avenir de Sethtalë, il se donnait le devoir d'instruire jusqu'à la plus grande futilité. C'est pourquoi qu'on le trouvait bien souvent causant à quelque chose qui n'avait pas lieu de comprendre mais pour tromper l'ennui même un arbre comprend et c'est avec l'esprit d'un gamin bienheureux qu'il se laissait choir dans l'idée bien doucereuse que la nature pouvait le comprendre. Les oreilles, les yeux, le nez et la bouche n'était pas synonyme d'ententement et tout pouvait aimer les histoire. Ô, l'ennui mène à la folie mais quand on oublie cette réalité, on est bien heureux, n'est-ce pas ?

(( C’est parfait comme ça ♥ De nus deux c’est moi qui doit me faire pardonner de ma médiocrité xD ))

« Contez moi donc l’histoire de ce pays . »

| Quant à moi, c'est toi qui m'inspire, j'adore ta façon d'écrire ! |

Soit, l'exercice mental d'Amaya se voulait bien pensé mais elle avait faux sur quelques tons. Vaïstos n'y sachant rien, il ne pouvait pas lui expliquer la curieuse ambiance régnant autour de ce lac. Non, il n'y avait pas de mer dans les environs mais plutôt un lac brumeux maintenant reposé, doré sous un soleil doucereux et teinté d'une curieuse couleur d'azur noircie par les profondeurs. Loin d'être des abysses, les milieux aquatiques recelaient de plusieurs mystères et il était d'une grande volonté de s'y glisser pour atteindre l'île des loups.

L'histoire de ce lieu recelait d'autant de mystères que les tréfonds de ce lac placide et c'est pourtant avec une joie immense que le vieux loup fit jouer de sa voie de conteur pour relater avec la passion des vieux jours les péripéties de ces lieux...

«...Il y eu beaucoup d'évènements qui ont marqué le monde dans lequel nous évoluons; certes, il n'y a pas que la sempiternelle rengaine des meutes se succédant, il y eu aussi la venue des bipèdes et tout ce qui s'en suivit. J'étais jeune à cette époque et insouciant de ce que l'Histoire me demanderait de porter tel un fardeau. Et pourtant...ô, ce n'est pas si mal. Ils sont venus par dizaines, tous porteurs de mauvais présages que nous devinions dans leur seule stature. Ils détruisirent ce que la nature avait mis des siècles à enfanter; des arbres furent abattus sans plus de ménagement qu'il ne leur en fallait pour marcher dans nos saines rivières, leurs pieds couverts de maladies.»

Il observa quelques secondes de silence, repensant à ce que ses jeunes yeux avaient vu. Il n'était alors qu'un louveteau sous l'aile d'un mentor affectueux et ce que l'on avait demandé de se souvenir n'avait pas eu lieu d'être une requête. Chaque images étaient ancrées dans on esprit, gravées avec l'encre de l'effroi et de la honte mêlées.

«Pourtant, ils avaient quelque chose de fascinant. Ils imposait à la nature une loi que nous, les loups, ne pouvions croire. Jamais nous n'aurions eu, et jamais nous n'aurons, l'audace de trancher la cime des arbres, de rabattre les rivières et de souiller les prairies de bâtiments. Et ce qui reste de leur oeuvre n'est qu'esquisse car rien n'est la splendeur de leurs grandes intentions... Ils sont alors partis au loin après que leurs desseins se soient avérés désuets, nous laissant leurs créations...»

Sa voix se tut un instant.

«Ormis ces évènements sur lesquels nous pourrions déblatérer des heures, il y a ce qui créât nos hiérarchies et notre histoire. Les meutes se sont succédées au même train que les guerres et les paix et dans cette instabilité est né Sethtalë...»

Son visage s'arrêta sur la louve couleur de perle alors que ses iris s'étaient promenés sur le paysage diurne. Il allait poursuivre...

Il observait la louve d'un oeil doux. Son visage si fin se plissait imperceptiblement sous ses pensées. Il put lire ses réflexions comme un livre ouvert mais certaines choses restèrent les siennes car, bien que jouissant d'une expertise unique, il n'avait pas ce don pour lire les pensées des loups...comme bien d'autres si ce n'est pas tous.

Vaïstos connaissait seulement l'origine des ridules dans le front de celle qui l'écoutait...l'histoire des terres sur lesquelles elle se promenait...

«Ce qui suis, bien d'autres l'ont entendu et tous est libre de mettre la faute sur certains héros ou de ne pas croire en les bonnes actions de ceux qui devraient être malhonnêtes. Les loups se sont succédés ici sans que jamais une meute ne survive à la deuxième génération car, bien souvent, celle-ci prennait le pouvoir de force à leur parents mais les trahisons étaient grandes. Il y a moins d'une décénnie que l'on connu les 4 souverains dont les Amazonnes, louves aussi sanguinaires que séduisantes ayant pris le pouvoir des montagnes à une meute exclusivement composée de loups. Drôle de coïncidence que cette guerre des sexes mais on en convint que la plus vive faiblesse des mâles avait fait la force des plus belles. En celà, nous respections les plus grande maîtresses de Sethtalë, finalement en paix avec les 3 autres meutes souverraines dont les Redawks, meute de loups roux règnant sur le sud, les Forgottën, peuple des forêts aux dialectes incompréhensibles pour la plupart puis enfin les Goldcrow, maîtres des prairies, habiles comme les aigles et respectables comme les plus royaux guerriers.»

Des images se succédèrent dans sa tête alors qu'il repenssait à la réunion ou il avait été le témoin imparcial alors que les meutes signaient leur désir de paix. Le visage de chaque dominant était gravé dans sa mémoire. La louve Amazonne se dressait devant lui avec la prestance d'une reine en soit, le port altier comme celui d'une déesse de la Victoire. Le dominant Redawks avait sur son visage le poids des années mais la sagesse s'y imprégnait également, perdue dans une fourrure aussi rouge que les feuilles de l'érable en automne. Le roi Forgottën était exceptionnellement petit comparement aux autres mais il dégageait quelque chose que chacun respectait...puis les Goldcrow, le dominant possédait une carrure de guerrier et les balafres qui s'y accomodaient car jamais il n'avait laissé ses guerriers combattre sans lui. Un vrai chef, respectueux autant de lui-même que de sa troupe qu'il chérissait pieusement.

«De grands chefs...les plus grands qui ont foulés ces terres...»

Fit-il pensivement avant de se rappeller qu'il contait une histoire. Il se ressaisit mais dans sa voix avait pointé une admiration que seul un vieux bras-droit pouvait porter en repenssant à ses défunts maître. Une pression dans sa gorge et une larme perla lentement aux coins de ses yeux...jamais il ne les reverrait...

(( Erf j'étais partie pour te répondre mais ... Nan finalement , Drathir m'a pompé toute mon inspiration XD Désolé , jte répodns des que possible ♥ ))

| Okay, mais ça tombe bien, moi non plus je n'avais pas trop trop d'inspiration ! Mais si tu veux, pour ne pas faire mourir le sujet, on peut raccourcir un peu. |

(( Naw attends jvais trouver un element perturbateur faut m'laisser le temsp de me recharger parce quee la ce que j'ecris est minable XD ))

| Okay, j'attends ! |
heart